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La simulation CFD avec CADFEM permet à Climeworks de progresser vers l'élimination du CO2 à grande échelle.

Climeworks intensifie le captage direct de l'air pour atténuer le changement climatique

Pour Climeworks lutter contre le changement climatique, ce n'est pas seulement une aventure technique, c'est aussi une aventure humaine que partagent Nathalie Casas, responsable de la technologie chez Climeworks avec les cofondateurs Christoph Gebald et Jan Wurzbacher et Markus Dutly CEO de CADFEM (Suisse) AG. Climeworks entretient une relation privilégiée avec CADFEM depuis sa création.

La mission de Climeworks est d'aider l'humanité à éliminer définitivement le CO2 de l'air

Lorsqu'il s'agit d'atténuer le changement climatique, désormais tout le monde comprend que différentes solutions sont nécessaires pour relever ce défi.

Tout d'abord, nous devons réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant des énergies fossiles qui alimentent les transports, le chauffage, la production d'électricité, etc. Il est urgent d'investir dans les énergies renouvelables, de passer aux véhicules électriques et d'accroître l'efficacité du chauffage. Toutefois, pour que le seuil de 1,5 degré ne soit pas dépassé, une réduction radicale des émissions ne suffira pas à inverser le changement climatique. Le dernier rapport du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), publié le 4 avril 2022, a reconfirmé que nous devions éliminer activement des milliards de tonnes de CO2 directement de l'atmosphère. L'un des moyens d'y parvenir est de planter des arbres et de mettre fin à la déforestation. Mais il faut du temps pour faire pousser des arbres, et les forêts peuvent être détruites par des feux de forêt, comme on le voit en Australie ou en Amazonie, ce qui libère le CO2 absorbé.   

Depuis sa création en 2009, Climeworks a développé et amélioré sa technologie de captage direct dans l'air (DAC : Direct Air Capture) pour éliminer le CO2 directement de l'air ambiant. Ce qui fait que le DAC est une approche unique, c'est qu'elle est l'une des méthodes d'élimination du carbone les plus efficaces car:

  1. elle offre une élimination permanente lorsqu'elle est combinée à un stockage géologique ;
  2. elle est entièrement mesurable et donc transparente ;
  3. c’est l'une des solutions d'élimination du carbone les plus évolutives. Le déploiement est modulaire et flexible, nécessitant relativement peu de terres, il n’est pas en concurrence avec la production alimentaire ou la captation de l'eau.    


Ces dernières années, l'efficacité de la technologie DAC de Climeworks a été accrue par des ingénieurs hautement qualifiés, comme Nathalie Casas (responsable de la technologie). Elle tire parti des outils de simulation et du soutien de CADFEM (Suisse) AG pour réduire les délais de commercialisation. 

Sur Climeworks

Basée à Oerlikon, dans la ville de Zurich, Climeworks est la première entreprise à avoir combiné le DAC avec la minéralisation souterraine du CO2 pour une élimination permanente et sûre du dioxyde de carbone. La société exploite le plus grand nombre d'installations de captage direct de l'air en service en Europe, prouvant que sa technologie est efficace dans des conditions climatiques diverses, cumulant plusieurs dizaines de milliers d'heures de fonctionnement. Elle exploite actuellement la plus grande installation de captage et de stockage direct de l'air (DAC+S) au monde, nommée "Orca", située en Islande. Elle dispose également de la meilleure qualité d'élimination du dioxyde de carbone actuellement disponible sur le marché (elle est la seule entreprise à avoir obtenu une note de 5 étoiles dans la base de données CarbonPlan).

La mission de Climeworks est de permettre à l'humanité d'éliminer le dioxyde de carbone de l'air. Ma mission est de rendre cette technologie disponible et efficace.

Nathalie Casas, Head of Technology

Comment fonctionne la technologie DAC de Climeworks et comment élimine-t-elle le CO2 de l'air ?

Le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre qui a le plus contribué au changement climatique et qui perdure dans l'atmosphère pendant des milliers d'années. Grâce à sa technologie, Climeworks élimine les émissions historiques et résiduelles de CO₂ de l'air, qui peuvent ensuite être stockées de manière sûre et permanente dans le sous-sol. Avec cette méthode, le CO2 éliminé ne contribuera plus au réchauffement climatique.  

Le DAC est l'un des meilleurs moyens d'éliminer les quantités excessives de CO₂ de l'atmosphère terrestre. Les collecteurs de CO₂ de Climeworks capturent le dioxyde de carbone dans un processus en deux étapes:

  1. Tout d'abord, l'air est aspiré dans le collecteur à l'aide d'un ventilateur. Le dioxyde de carbone est capturé à la surface d'un matériau filtrant hautement sélectif qui se trouve à l'intérieur des collecteurs ("adsorption").
  2. Ensuite, une fois que le matériau filtrant est rempli de dioxyde de carbone, le collecteur est fermé. Le matériau filtrant est alors chauffé à environ 100 °C - ce qui libère le dioxyde de carbone ("désorption"), qui peut être collecté avec une concentration élevée.    

 
Qu'est-ce qui rend Climeworks unique par rapport aux autres sociétés qui utilisent le DAC ? Climeworks utilise exclusivement de l'énergie renouvelable ou de l'énergie provenant de déchets pour alimenter ses usines et le CO2 capturé dans l'air ne sera jamais utilisé pour extraire des combustibles fossiles. Ils vendent aussi strictement la suppression nette de carbone de leurs usines, ce qui signifie qu'ils compensent les (très faibles) émissions grises de 10 % qui sont causées par leurs usines. 

De multiples analyses du cycle de vie ont été réalisées sur leur technologie avec des partenaires indépendants (par exemple, cette étude de l'université RWTH Aachen), qui confirment que sur toute sa durée de vie (y compris la construction, les opérations et le recyclage), une centrale Climeworks typique réémet moins de 10 % du dioxyde de carbone qu'elle capture en utilisant de l'électricité à faible teneur en carbone. Cela signifie que sur 100 tonnes de CO2 capturées, seules 10 tonnes sont réémises.   

Orca est la dernière installation de Climeworks et la première usine de CED+S à grande échelle au monde à être exploitée commercialement. Orca porte l'élimination du dioxyde de carbone à un niveau supérieur : elle combine la technologie de captage direct dans l'air de Climeworks avec le stockage souterrain du dioxyde de carbone, qui est réalisé par la société islandaise Carbfix. Avec une capacité nominale de capture de 4 000 tonnes de dioxyde de carbone par an, il s'agit de la plus grande installation de Climeworks à ce jour. Orca est situé à proximité de la centrale géothermique de Hellisheiði en Islande, qui fournit à Orca et aux sites d'injection de CO2 de Carbfix l'énergie renouvelable nécessaire au fonctionnement du procédé DAC+S. Grâce à la minéralisation naturelle, le dioxyde de carbone réagit avec la roche basaltique et se transforme en pierre en quelques années. Il est ainsi définitivement éliminé de l'atmosphère pendant des milliers d'années.

Les défis du développement d'installations efficaces de CED

Le défi de la technologie DAC c’est la quantité maximale d'air qui arrive circuler à travers les collecteurs DAC. Cela signifie que la chute de pression de la structure du filtre est un facteur clé pour un système efficace.

Un autre défi auquel la technologie DAC est confrontée c’est la variation de la température et l'humidité qui varient beaucoup à travers le monde. Il est donc nécessaire de vérifier que la technologie est adaptée aux conditions locales.

Un autre des grands défis relevés par Climeworks dans sa volonté d’industrialiser l’extraction du CO2, c’est la création de la logistique et de la chaîne d'approvisionnement nécessaires à la construction d'une usine comme Orca. L'industrie du DAC est dans une situation similaire à celle de l'énergie éolienne il y a une vingtaine d'années. En Islande, par exemple, Climeworks a construit trois kilomètres de pipeline pour le CO2, qu'elle exploite. 

Un autre exemple est le système de contrôle de l'installation, qui est en partie basé sur des composants standardisés, mais qui comporte également des pièces spécifiques qui ne sont pas encore disponibles en tant que composants standard. Pour réaliser de plus grandes installations, les acteurs du DAC comme Climeworks doivent créer une filière industrielle correspondante.    
Un autre défi spécifique à Orca était la conception de l’installation. En raison de son emplacement en Islande, Climeworks a dû veiller à ce qu'elle puisse s'intégrer en douceur dans le magnifique paysage islandais, notamment en optimisant l'espace.

Les simulations de la mécanique des fluides (CFD) et de structure aident Climeworks à concrétiser sa vision

Climeworks optimise continuellement sa technologie pour rendre le processus de capture plus efficace. Dans le cas de l'adsorption du CO2, quelques %, c'est beaucoup. Ils travaillent donc à l'optimisation de la chute de pression, à l'augmentation de la vitesse de débit et de la durée de vie des installations de DAC, ainsi qu'à la réduction du poids de leurs collecteurs, afin de fournir une technologie robuste pour éliminer efficacement le CO2 dans n'importe quelle partie du monde.

La CFD a joué un rôle majeur dans le développement et l'optimisation du DAC. Ansys CFX/Fluent pour la simulation du flux d'air a permis à Climeworks d'optimiser la chute de pression et de gérer les applications de transfert de chaleur dans le système DAC. Les ingénieurs de Climeworks ont pu analyser et améliorer la chute de pression, afin de garantir l'efficacité de la filtration.

L'usine a été modélisée entièrement, y compris son environnement et les bâtiments extérieurs, sur laquelle ont été appliquées les méthodes de CFD les plus récentes. Une approche multiphase, considérant la différence de concentration en CO2 de l'air filtré et de l'air ambiant proche, a été mise en œuvre. En outre, des modèles simplifiés comprenant la caractéristique de débit du ventilateur couplée à un "modèle de perte de source de momentum" reproduisant les pertes de pression à l'intérieur des filtres ont été utilisés. Ce type de modélisation étendu permet de mieux comprendre le comportement global de l'écoulement autour de l'installation à grande échelle et le comportement des pertes locales, qui sont tous deux cruciaux pour les prédictions de performance et les caractéristiques de fonctionnement. Une optimisation axée sur les performances peut être effectuée pour éviter la recirculation de l'air déjà filtré dans l'installation ou la réduction du débit volumétrique au niveau des ventilateurs, en raison des effets du vent ou de la disposition de l'installation.

Climeworks a choisi Ansys Workbench Mechanical pour l'analyse structurelle afin d'évaluer la stabilité mécanique de l'installation dans l'environnement réel (fatigue, vent) et de réduire la quantité de matériel et d'espace nécessaire pour l'ensemble de l'installation. Des analyses supplémentaires ont été menées, comme le flambage ou des vérification FKM, avec les outils spécifiques de « CADFEM inside Ansys ». A terme, l'ensemble de l'installation dans son environnement pourra être testé avec Ansys afin d'améliorer la durée du cycle de vie de l'installation.  

Nathalie Casas (responsable de la technologie chez Climeworks) confirme que les simulations permettent une évaluation rapide des concepts, ce qui accélère et soutient toute la phase de conception et du développement du DAC. Elles permettent également d'obtenir des informations détaillées, qui sont très difficiles à obtenir avec d'autres méthodes. L'optimisation de la conception peut être beaucoup plus étendue si les activités expérimentales sont complétées par la simulation. Les chances d'optimiser davantage les technologies et les processus sont alors plus grandes. Par exemple, la conception du filtre peut être optimisée sur le plan aérodynamique afin d'accroître l'efficacité énergétique de l'application. La simulation a permis d'effectuer des recherches qui, autrement, n'auraient pu être réalisées que difficilement ou même pas du tout. Ces informations sont très utiles dans le Cadre du processus de mise à l'échelle de ces installations.   

Enfin, le processus d'adsorption d'Orca, la distribution de la chaleur et la résistance mécanique de la structure ont été améliorés par rapport à la première génération de la technologie DAC de Climeworks. En outre, la distribution du flux d'aujourd'hui est encore améliorée sur la base des données réelles recueillies, afin de valider l'ancien modèle et de l'améliorer. Aujourd'hui, grâce à la simulation, les DAC sont conçues pour être modulaires et rapidement installés. Chaque nouvelle installation construite renforce le leadership de Climeworks. 

Malgré un professionnalisme incomparable, nous avons une relation amicale avec l'équipe de CADFEM. CADFEM nous a aidé à développer un meilleur produit en utilisant les meilleures solutions et les plus abordables. Avec CADFEM nous trouvons tous les services dont nous avons besoin tels que les formations, le conseil, l'informatique, l'adaptation du logiciel à nos besoins, le support avancé et les meilleures pratiques sur l'utilisation du logiciel.

Nathalie Casas, Head of Technology

La combinaison gagnante entre simulation et compétences humaines   

Chez CADFEM, nous savons que la simulation c’est plus qu'un logiciel. Par conséquent, le plus grand défi est toujours l'utilisateur derrière le logiciel : le succès dépend principalement de l'utilisateur, de ses compétences et de sa formation. CADFEM aide toujours les entreprises à élever le niveau des utilisateurs pour utiliser efficacement les outils de simulation. Markus Dutly (CEO de CADFEM (Suisse) AG) dit : "c'est une grosse erreur de penser que les fonctionnalités du logiciel vont résoudre votre problème. La simulation comporte des risques, mais les bénéfices qu’elle apporte font passer de la moyenne et l’excellence, à condition que l'utilisateur possède les bonnes compétences ou est prêt à les acquérir".

La société Climeworks a été fondée par Christoph Gebald et Jan Wurzbacher en 2009. Ils se sont rencontrés lors de leur premier jour d'université à l'ETH Zurich et sont rapidement devenus amis. Partageant une passion pour les sports de plein air dans les Alpes suisses, ils ont été témoins des effets dramatiques du changement climatique. Choqués par le recul des glaciers, ils ont décidé d'utiliser leurs compétences d'ingénieurs pour développer une technologie permettant de lutter contre le changement climatique : le captage direct de l'air.  Parallèlement, Markus Dutly, CEO de CADFEM (Suisse) AG, nous raconte toute l'histoire de la relation entre Climeworks et CADFEM. "J'ai rencontré Christoph Gebald plusieurs années avant qu'il ne fonde Climeworks. Il était étudiant au lycée. A cette époque, CADFEM avait lancé un concours étudiant sur la méthode des éléments finis (FEM) - et le gagnant était Christoph Gebald. Le prix de 500 € a été remis à Christoph lors de notre conférence clients en Allemagne. J'ai eu l'occasion de le féliciter. Plus tard, Christoph a décidé d'étudier à l'ETH Zurich et le premier jour de ses études, il a rencontré Jan Wurzbacher. Plusieurs années plus tard, j'ai appris qu'ils avaient fondé Climeworks et j'ai invité Christoph à la conférence suisse des clients. Au cours du déjeuner, il m'a dit que l'investisseur principal s'était retiré et j'ai fixé un rendez-vous avec Christoph plus tard. C'est là que j'ai rencontré Jan pour la première fois. Ils m'ont expliqué le principe de l'adsorption du CO2, qu'ils ont découvert pendant leur thèse de maîtrise. Malgré leur jeune âge, j'ai été très impressionné par leur niveau de professionnalisme et par la manière dont ils ont communiqué leur idée et la vue d'ensemble de manière convaincante."   

Markus Dutly, CEO de CADFEM (Suisse) AG, déclare : "Les créateurs font toujours la différence. Ces personnes intelligentes ont une vision, avec la capacité de libérer une grande énergie et de la communiquer aux autres."

Nathalie Casas a rejoint Climeworks en 2017 en tant Responsable Technique. Elle déclare : "En tant qu'ingénieurs, nous fournissons la technologie pour réaliser la mission de notre entreprise". Dans son précédent emploi, elle avait l'habitude de travailler sur de très gros projets. Maintenant, elle travaille sur de plus petits, mais où elle peut avoir un impact tangible : "Nous faisons de petits pas dans la bonne direction au lieu de ne rien faire". Nathalie Casas est titulaire d'un master en génie chimique et biologique et d'un doctorat en génie mécanique de l'ETH Zurich. Elle.  

Plus qu'un fournisseur de logiciels pour Climeworks : CADFEM et le Ansys Startup Program

Le programme Ansys Startup permet aux entreprises innovantes d'accéder aux logiciels de simulation à moindre coût. Le programme est conçu pour les jeunes entreprises disposant d'un financement limité et offre un accès complet aux logiciels de simulation Ansys.  Nathalie Casas explique comment le Startup Program d'Ansys a été bénéfique pour Climeworks : "Le Startup Program d'Ansys a très bien fonctionné et a été un grand avantage pour l'entreprise, car il a permis d'établir la simulation dans l'ensemble du processus d'ingénierie et de développement de produits au cours des dernières années. Cela apporte des avantages majeurs dans la résolution des défis technologiques pour rester compétitif. Parce que vous pouvez accéder à un package complet, ce programme nous a donné l'opportunité d'avoir une compréhension approfondie de la gamme des logiciels de simulation Ansys. Et après deux ans, nous avons maintenant une bonne compréhension des solutions qui fonctionnent le mieux pour nous."

Le programme Ansys pour les startups est conçu pour donner aux jeunes entreprises les meilleurs outils pour développer leurs produits avec de faibles investissements financiers. Les startups éligibles auront accès aux outils de simulation d'Ansys qui les aideront à construire des prototypes virtuels qui réduiront le nombre de prototypes physiques nécessaires, ce qui permettra de gagner du temps et de l'argent. 

Markus Dutly (PDG de CADFEM (Suisse) AG) souhaite jouer un rôle actif dans le développement de nouvelles entreprises, notamment celles qui peuvent avoir un impact positif sur notre avenir. C'est pourquoi il dit : "nous sommes fiers que de nombreuses startups fassent partie de nos clients. Nous soutenons tous nos clients avec un engagement total et leur apportons notre savoir-faire en matière de simulation. Nous ne faisons pas de différence dans nos services entre une grande entreprise et une petite startup. Nous avons également investi dans certaines startups à un stade précoce parce que nous croyons en leur vision. Au-delà des logiciels et du soutien financier, elles s'appuient également sur notre expérience du secteur et sur notre savoir-faire et nos meilleures pratiques en matière de simulation avancée. Nous pensons que cela fait une grande différence. Et les startups sont l'avenir du pays, elles offrent des emplois passionnants, des modèles d'entreprise à l'épreuve du temps et des produits innovants. Avec notre engagement envers les startups, nous contribuons également à renforcer l'économie."  

Nathalie Casas (responsable de la technologie chez Climeworks) considère CADFEM comme un partenaire clé avec des services de haute qualité fournis par des experts et des personnes ouvertes d'esprit. Elle déclare : "Malgré un professionnalisme incomparable, nous avons une relation amicale avec l'équipe de CADFEM. CADFEM nous a aidé à développer un meilleur produit en utilisant les meilleures solutions et les plus abordables. Avec CADFEM nous trouvons tous les services dont nous avons besoin tels que les formations, le conseil, l'informatique, l'adaptation du logiciel à nos besoins, le support avancé et les meilleures pratiques sur l'utilisation du logiciel."

Quelle est la prochaine étape pour Climeworks ?

Climeworks suit une feuille de route pour développer considérablement sa technologie dans les années à venir. Entre 2022 et 2030, ils prévoient d'augmenter leur capacité avec un facteur d'augmentation de 5-10x tous les 2-3 ans. Après cela, ils prévoient un facteur d'augmentation de 10 tous les 10 ans, ce qui est un taux similaire à celui du solaire photovoltaïque, et donc de mettre le cap sur une capacité de 100 mégatonnes en 2040 et de gigatonnes en 2050. Climeworks considère que la demande du marché est si forte que la première étape consistera à fournir un volume au marché avec un facteur d'augmentation d'environ  de 10, sur la base d'une technologie connue (Orca) et ils travaillent déjà sur la prochaine étape technologique qui soutiendra le déploiement mondial. Les étapes suivantes doivent intégrer des innovations technologiques majeures qui sont déjà en cours de développement.    

Pour réaliser sa vision, qui consiste à inciter un milliard de personnes à éliminer le dioxyde de carbone de l'air, Climeworks doit réunir un réseau solide de différentes parties prenantes qui feront avancer ensemble l'industrie de la capture directe de l'air et contribuer ainsi à démocratiser l'élimination du dioxyde de carbone. Tout d'abord, il faut stimuler le marché pour l'élimination du dioxyde de carbone afin de montrer qu'il existe un intérêt croissant pour ces solutions. Les clients pionniers, qu'il s'agisse d'individus ou d'organisations, permettent cela. Deuxièmement, le soutien des investisseurs est crucial pour les aider à se développer et à préfinancer une partie de leurs installations. Ainsi, elles peuvent augmenter continuellement leur capacité et optimiser leur technologie plus rapidement. Troisièmement, elles ont besoin d'un Cadre politique garantissant la sécurité de ces investissements et reflétant le coût réel des émissions de CO2. Quatrièmement, il faut développer une chaîne d'approvisionnement structurée pour s'assurer qu'ils peuvent facilement passer à la production de masse.

Dans le Cadre d'un vaste processus de développement de technologies et de produits, l'ingénierie fondée sur la simulation peut contribuer de manière significative à la recherche de solutions aux nouveaux défis.

03:25 minClimeworks

Climeworks AG
www.climeworks.com

Auteur : Christophe Ozier-Lafontaine (CADFEM GmbH)
Images : © Climeworks, CADFEM
Publié : Août, 2022

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